L’accès aux données gratuites du MFFP

Depuis la mise en place de sa nouvelle politique de diffusion des données en décembre 2017. Le Gouvernement québécois rend accessible sur son site web plusieurs produits et données gratuites.

Il s’agit d’une très bonne nouvelle pour tous les intervenants du milieu forestier. Il pourront consulter plus facilement des données à jour d’inventaires ainsi que des produits d’imagerie. Ces données fournissent entre autres une foule d’informations concernant la végétation et les caractéristiques écologiques et physiques du milieu.

 

Comment consulter ces données?

Ces nouvelles données sont disponibles via la carte interactive La Forêt ouverte et un ensemble de services de cartographie Web (WMS). La carte interactive permet la visualisation aisée de plusieurs jeux de données, afin d’obtenir davantage renseignements. Les Services Web cartographiques (WMS) permettent d’intégrer les données dans un logiciel de Système d’Information Géographique (SIG).

 

Voici un lien pour vous guider lors de votre première utilisation de la plaforme Forêt Ouverte:

 

 

 

 

Les données disponibles

Parmi les données disponibles on retrouve plusieurs données d’inventaire. Comme les couches écoforestières du Québec méridional et du Québec nordique. Ainsi que des mosaïques forestières d’images satellitaires Landsat et des produits dérivés du LiDAR (hauteur de la forêt et topographie). La plupart de ces données sont aussi disponibles en téléchargement et peuvent être utilisées lors d’analyses.

Produits dérivées du LiDAR

 

LiDAR en foresterie – L’outil à maîtriser

 

Les avantages d’utiliser les WMS

L’utilisation des services Web cartographiques (WMS) écoforestiers permet la consultation et l’utilisation gratuite, en temps réel de la donnée sur SIG Web. On peut ainsi être toujours sûr d’utiliser les données les plus à jour. Il s’agit également d’une solution mobile, puisque les données sont accessibles en tout lieu sur votre application SIG.

Ces données peuvent être très utiles pour servir de contexte pour vos propres données et projets cartographiques. Elles sont également interactives et si vous cliquez sur une entité précise, vous pouvez accéder aux données descriptives de celle-ci. De plus, comme il s’agit de données hébergées sur un serveur gouvernemental, nul besoin d’entreposer de lourds fichiers sur vos serveurs locaux.

 

L’utilisation des WMS dans ArcGIS

Dans ArcGIS, le contenu du WMS sera affiché sous forme de couches. Pour avoir accès à l’ensemble des couches, il vous suffit de vous rendre dans la section des Serveurs SIG de la fenêtre Catalogue. Et d’Ajouter un serveur WMS. Entrer tout simplement l’URL du service de cartographie Web (WMS) qui vous intéresse ! Finalement, ajouter les couches du WMS à partir du Catalogue ou grâce à la commande Ajouter des données.

Voici l’URL à utiliser: https://geoegl.msp.gouv.qc.ca/ws/mffpecofor.fcgi?

 

Le téléchargement et la gestion des données

Si la consultation en temps réel des données ne répond pas à vos besoins, il est possible de les télécharger. Pour obtenir les données disponibles en téléchargement, il suffit d’ouvrir la couche Téléchargement des données écoforestières (DIF) ou la couche Téléchargement – LIDAR (pleine résolution), dans le groupe de couches LIDAR. Ensuite, sélectionner le feuillet de la zone qui vous intéresse avec l’outil Identifier. Vous aurez ainsi accès au téléchargement des données en différents formats.

Télécharger les données gratuites

 

Après avoir télécharger se qui vous intéressent, plusieurs méthodes et trucs peuvent être employés pour améliorer la rapidité et la fluidité d’affichage. Il est également possible de diminuer le temps de traitement de ces données lors de vos analyses.

 

Utilisez-vous les fichiers de couches (layer files) de manière optimale?

 

Les données vectorielles

Voici quelques manières d’optimiser la donnée vectorielle, particulièrement lorsque les jeux de données sont volumineux.

  1. Utiliser les plages d’échelle pour afficher et masquer les couches selon l’échelle. Cela permet d’éviter de charger des couches à l’écran lorsque l’échelle n’est pas adéquate à leur affichage.
  2. Les mêmes plages d’échelles peuvent être utilisées pour les étiquettes ou pour les annotations. Permettant d’étiqueter uniquement à partir d’une échelle précise et d’améliorer l’affichage.
  3. L’importation des données dans une File Geodatabase, dont les données sont spatialement indexées, accélère l’affichage des points sur la carte. Contrairement à l’utilisation d’un fichier comme un shapefile, qui ne possède pas ce type d’index.
  4. Finalement, vous pouvez jouer avec les ensembles de définition (definition query) pour filtrer le contenu d’une couche. Par exemple, si vous téléchargez le réseau routier, vous pouvez appliquer un ensemble de définition filtrant la couche pour afficher uniquement les autoroutes et les routes secondaires. Ce faisant, vous diminuerez la charge sur votre ordinateur puisque vous n’aurez pas à dessiner tous les éléments sur la carte.

 

Les 4 avantages d’utiliser les geodatabases

 

Les données matricielles

Au niveau de l’imagerie, l’utilisation des Mosaic dataset vous permet de combiner vos images. Elles sont combinés dans une structure qui se charge de les mosaïquer dynamiquement. Ainsi, seules les images apparaissant dans l’étendue actuelle sont chargées, plutôt que de charger un raster qui pourraient littéralement avoir des millions de pixels à afficher. Tous les outils permettant de créer et gérer ces mosaïques se trouvent dans le jeu d’outils Mosaïque (Mosaic Dataset toolset)  

Les Mosaic dataset permettent aussi d’optimiser l’affichage de vos images. En construisant des aperçus (overviews) qui consistent en une version “simplifiée” de l’image à une plage d’échelle donnée. Avec la fonction Générer les aperçus (Build overviews), vous pourrez construire ces aperçus pour chaque échelle et accélérer de beaucoup l’affichage de vos images.

Finalement, une autre fonctionnalité intéressante du Mosaic dataset est que celui-ci vient avec une table attributaire, qui permet d’ajouter des attributs (par exemple, la date de saisie de l’image). Cela peut être très utile dans le cas ou l’on veut filtrer les images à afficher. Par exemple, on peut penser à un cas où vous auriez de l’imagerie Landsat-8 et que vous voudriez choisir d’afficher seulement quelques images selon le mois de l’année ou le % de couverture nuageuse.

 

L’utilisation de couches de fond de cartes

Concernant autant les données vectorielles que matricielles, il est aussi possible de réaliser des Couches de fonds de carte qui permettent d’améliorer les performances d’affichage tout en préservant la qualité. L’affichage de la couche de fond est calculée une seule fois pour une zone à une échelle donnée, et réutilisé à chaque future consultation

Si vous désirez en savoir plus sur les manières dont la géomatique peut faciliter votre travail, consultez la section Géomatique forestière

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